Les travaux du sol au tracteur traditionnel
Le travail du sol reste volontairement traditionnel, réalisé par des tracteurs et un matériel de plus en plus performant et respectueux de l’environnement. Notre façon de labours : chaussage, déchaussage rythment toujours l'année culturale, presque de manière immuable.
Plus ancestral encore, nous continuons par deux fois dans l'année à « tirer les cavaillons » à la main, il s'agit en fait de dégager l’enveloppe de terre laissée par les charrues autour des ceps.
L'obtention de raisins suffisamment mûrs suppose une maîtrise parfaite de l'état phytosanitaire du vignoble. Nous travaillons en agriculture raisonnée. Ces trente dernières années, la qualité des produits de traitement, leur efficacité, leur facilité d'emploi, n'ont fait qu'augmenter. La précision des nouveaux matériels de pulvérisation a également largement concouru à ce succès.
Mildiou, oïdium, black-rot, excoriose, presque toutes les maladies cryptogamiques, sont maintenant bien maîtrisées.
Le cas de la pourriture grise (Botrytis cinerea) est certainement plus délicat, mais la faible vigueur de nos vignes et leur système de conduite traditionnel créent des conditions plutôt défavorables au développement de cette maladie.
Le rendement des vignes, exprimé par leur production en kilos de raisins ou hectolitres de vin à l'hectare, est un facteur clé de la qualité des raisins. Une récolte trop abondante n'arrive jamais à maturité, parce que les ceps s'épuisent inutilement à nourrir trop de grappes à la fois. Afin de protéger la qualité des vins et la longévité des vignes, chaque appellation a une limite restrictive à respecter. En Lalande-de-Pomerol, notre limite oscille entre 50 et 55 hectolitres/hectare.